Depuis que la Régie intermunicipale des services animaliers de la Vallée-du-Richelieu (RISAVR) a fermé ses portes fin 2023, plusieurs familles et amoureux des animaux cherchent de nouvelles options pour prendre soin de leurs compagnons. Heureusement, il existe de bons services animaliers locaux qui ont repris le flambeau. Voici un petit guide pour vous aider à trouver le bon refuge ou service animalier pour vos animaux.
Qu’est-ce que RISAVR?
RISAVR, c’était le service animalier rive sud pour 12 villes de la Montérégie. Leur bureau principal était à Saint-Mathieu-de-Beloeil. Ils s’occupaient de Beloeil, Mont-Saint-Hilaire, McMasterville, Varennes, et d’autres municipalités dans le coin.
Ce qui rendait RISAVR spécial, c’était leur politique de zéro euthanasie. Ils ont sauvé 4 715 animaux pendant toutes leurs années d’activité. Leur directrice Isabelle Labrecque disait souvent :
« Nous croyons fermement que chaque vie qui nous est confiée est unique et précieuse. »
Les services qu’ils offraient

RISAVR, c’était bien plus qu’un simple refuge animal de Beloeil. Voici ce qu’ils faisaient :
- Ramassage d’animaux errants : Ils récupéraient les chiens, chats, lapin domestique perdus, et même les petits animaux comme les rats domestiques et cochon d’inde.
- Adoptions : Ils trouvaient des familles pour les animaux abandonnés. Leur record parle de lui-même : 3 441 adoptions réussies.
- Animaux perdus : Ils aidaient les gens à retrouver leurs animaux perdus, que ce soit un bébé chaton ou même un bébé lièvre trouvé par hasard.
- Animaux exotiques : Contrairement à d’autres refuges, ils acceptaient les furets, lapin domestique, poules pondeuses, et cochon d’inde. Ils avaient même écrit des guides complets pour bien s’en occuper.
- Licences d’animaux : Ils géraient l’enregistrement obligatoire des chiens et chats pour toutes les villes membres.
RISAVR était reconnu pour son expertise avec les animaux exotiques et leurs positions progressistes sur des sujets comme le chat dégriffé. Pas beaucoup de refuges dans la région acceptaient de s’occuper des furets ou des poules pondeuses en ville.
Leurs idées progressistes
RISAVR avait des idées avant-gardistes sur certains sujets. Par exemple, ils étaient contre le dégriffage des chats. Le Dr Jordyn Hewer, leur vétérinaire, avait écrit :
« Le dégriffage est une chirurgie orthopédique pratiquée sans aucune justification médicale qui peut affecter négativement la biomécanique du chat. »
La fermeture de RISAVR en 2023
Le 15 novembre 2023, la nouvelle est tombée : RISAVR allait fermer le 31 décembre. Cette décision n’était pas facile à prendre, mais elle était nécessaire pour des raisons d’argent.
Le problème, c’est que de plus en plus de gens utilisaient leurs services. Le refuge Saint-Mathieu-de-Beloeil était devenu trop petit. Ils avaient besoin d’un nouveau bâtiment plus grand, mais ça coûtait trop cher pour les villes qui payaient.
Selon leur communiqué officiel :
« Devant la nécessité d’offrir aux animaux de nouveaux locaux qui répondront à la demande grandissante et considérant l’augmentation fulgurante des coûts pour la construction d’un nouveau refuge animalier, les membres de la régie ont pris la décision de se tourner vers d’autres services animaliers. »
Financement des refuges locaux

Gérer un refuge animalier coûte cher. Ces refuges comptent sur les budgets municipaux pour les services de base comme la capture des animaux errants, mais aussi sur les dons privés, les collectes de fonds et les subventions pour des programmes comme la stérilisation. Ces ressources servent à soigner les animaux, notamment les lapins domestiques, cochons d’inde et même les chats dégriffés, pour qu’ils aient une seconde chance.
Comment les casinos soutiennent les refuges animaliers
Dans certains cas, les casinos, qu’ils soient terrestres ou en ligne, contribuent au financement des refuges. Ils aident en parrainant des collectes de fonds ou en versant des dons directs. Ces fonds permettent aux refuges de couvrir des frais urgents, comme des soins vétérinaires ou des travaux d’agrandissement, renforçant ainsi le réseau de protection animale au Québec.
Les meilleures alternatives pour les services animaliers
Maintenant que RISAVR n’existe plus, trois organismes se démarquent pour prendre le relais dans la région et partout au Québec.
SPCA Laurentides-Labelle (SPCALL)

Ce qu’il faut savoir | Les détails |
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Fondé en | 1985, gros changements en 2004 |
Ils couvrent | 14 villes des Laurentides |
Leur principe | Presque pas d’euthanasie (moins de 2%) |
Adoptions | Environ 2000 chats et chiens par année |
La SPCA Laurentides-Labelle, c’est un bel exemple de réussite dans le monde animalier au Québec. Ils sont basés à Sainte-Agathe-des-Monts et ont leur propre clinique vétérinaire.
Leur philosophie « no-kill » veut dire qu’ils ne font l’euthanasie que pour les animaux dangereux, impossibles à adopter, ou très malades. Ça donne un taux de décès de moins de 2 % par année.
Ce qui les rend spéciaux, c’est qu’ils s’occupent des cas difficiles. Ils prennent les animaux qui ont besoin de chirurgies, les bébés chatons sans maman, et même les vieux animaux ou ceux qui ont des problèmes de comportement. Quand ils évaluent un chien, ils attendent 3 à 5 jours pour qu’il s’habitue avant de faire les tests. Ça assure de meilleures adoptions.
Leurs services spéciaux :
- Clinique de stérilisation pas chère (arrêtée pour le moment)
- Programme pour stériliser les chats de rue
- Familles d’accueil pour les animaux fragiles
- Formation gratuite pour les centres qui acceptent les animaux
SPCA de Montréal

Ce qu’il faut savoir | Les détails |
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Fondé en | 1869 – Le premier au Canada |
Leur taille | Le plus gros organisme de protection au Québec |
Par année | 12 921 animaux aidés en 2023 |
Enquêtes | Plus de 8000 appels, 191 animaux sauvés |
La SPCA de Montréal mérite qu’on en parle spécialement. Fondée en 1869, elle a 156 ans d’expérience. C’est énorme dans le domaine animalier.
Ils ne font pas que s’occuper des animaux dans un refuge. Ils ont aussi aidé à changer les lois au Québec. Grâce à eux, on ne peut plus dégriffer les chats et la loi reconnaît maintenant que les animaux sont des êtres sensibles.
Leurs programmes uniques :
- Bureau d’enquêtes avec de vrais agents
- Programme pour les bébés chatons orphelins
- Soins pour les animaux en fin de vie
- Banque de nourriture (plus de 60 tonnes données depuis 2021)
- Clinique « Mittens » pour stériliser les animaux des familles qui ont moins d’argent
Ils couvrent Montréal, Laval, et des parties de la Montérégie, incluant certains endroits où RISAVR travaillait avant.
Si vous avez un furet, des rats domestiques, des cochons d’inde, ou d’autres animaux spéciaux comme ceux que RISAVR prenait, la SPCA de Montréal a l’expertise qu’il faut.
Services Animaliers de Salaberry-de-Valleyfield (SASDV)

Ce qu’il faut savoir | Les détails |
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Fondé en | 2011 (SPCA), 2014 (service municipal) |
Leur modèle | Une seule ville |
L’équipe | 11 employés, 5-7 bénévoles au conseil |
Leur truc | Pension d’animaux (35/jourchiens,20/jour chiens, 20 /jourchiens,20/jour chats) |
Les SASDV ont trouvé une façon intelligente de faire les choses. Au lieu de servir plusieurs villes comme RISAVR, ils s’occupent juste de Salaberry-de-Valleyfield. Ça leur permet de mieux contrôler leurs coûts et d’être plus efficaces.
Leur idée géniale, c’est d’offrir un service de pension pour les animaux. Ça leur donne de l’argent en plus pour payer leurs autres services. Pas beaucoup d’autres refuges font ça.
Ce qu’ils développent :
- Stérilisation pas chère pour les familles qui ont moins d’argent
- Programme pour les chats de rue
- Familles d’accueil temporaires
- Éducation et sensibilisation
Ils gardent des standards élevés. Pour adopter un chien, il faut au moins 2 rencontres avec leurs spécialistes. Et tous ceux qui adoptent ont une assurance AdoptSecure pendant 6 semaines.
Trouver le bon service
Même si la fermeture de RISAVR était triste, ça montre que le réseau de protection animale au Québec est solide. Les trois alternatives qu’on vous a présentées ont chacune leurs forces selon ce dont vous avez besoin.
Si vous avez des animaux exotiques comme des furets, rats domestiques, ou poules pondeuses et que vous aimiez l’expertise de RISAVR, la SPCA de Montréal est probablement votre meilleur choix. Ils ont l’expérience et les ressources pour s’occuper des cas compliqués.
Si vous habitez dans les Laurentides, SPCALL offre un service complet avec leur politique stricte contre l’euthanasie. Et le modèle de SASDV pourrait intéresser les villes qui pensent à créer leur propre service animalier local.
L’important, c’est de garder les bons standards que RISAVR avait établis : soins vétérinaires complets, évaluations professionnelles du comportement, et engagement pour le bien-être des animaux. Comme RISAVR le disait, chaque animal mérite une seconde chance. Ces organismes continuent de porter cette vision.
L’héritage de RISAVR continue dans les bonnes pratiques de ces services alternatifs. La protection des animaux dans la vallée du Richelieu reste entre de bonnes mains.