Le journal Sherbrooke Express était un pilier de la communauté de Sherbrooke, Québec, depuis de nombreuses années. Ce journal hebdomadaire local a fourni aux résidents des nouvelles, des informations et des perspectives sur les événements et les problèmes qui ont façonné leur ville. Malheureusement, en 2017, le Sherbrooke Express a fermé ses portes en raison de difficultés financières, laissant un vide dans le paysage médiatique local.

Histoire du Sherbrooke Express
Fondé il y a plusieurs décennies, le Sherbrooke Express s’est donné pour mission de servir la communauté de Sherbrooke en offrant une couverture journalistique locale approfondie. Au fil des ans, le journal a relaté les hauts et les bas de la ville, des élections municipales aux festivals culturels en passant par les triomphes des équipes sportives locales.
Au-delà des nouvelles : Médias locaux dans la promotion du jeu responsable
Les journaux locaux ne se contentent pas de rapporter des nouvelles. Ils sont des piliers de l’éducation et de la défense des intérêts de la communauté. Des journaux tels que le Sherbrooke Express peuvent jouer un rôle crucial dans la promotion d’un jeu responsable en ligne en fournissant du contenu éducatif. Ils peuvent publier des articles qui décrivent les pratiques sûres des casinos en ligne et mettent en garde contre les risques de dépendance. Cette initiative ne se limite pas à éduquer le public. Elle s’inscrit également dans l’engagement du journal envers le bien-être de la communauté.
Propriété et gestion
Le journal de Sherbrooke Express appartenait à TC Transcontinental, une importante société d’édition canadienne qui possède de nombreux journaux locaux à travers le Québec. Outre le Sherbrooke Express, TC Transcontinental était également propriétaire d’autres journaux de la région, notamment La Tribune, le principal quotidien de Sherbrooke. La société détenait aussi une participation dans le média coopératif de Sherbrooke.
Sous la direction de TC Transcontinental, le Sherbrooke Express a maintenu une approche éditoriale axée sur la communauté, donnant la priorité aux histoires et aux problèmes qui avaient le plus d’impact sur les résidents de Sherbrooke. Bien qu’appartenant à une grande entreprise médiatique, le journal a conservé une perspective locale, reflétant l’engagement de TC Transcontinental envers le journalisme de proximité.
La propriété par TC Transcontinental a apporté au Sherbrooke Express des ressources et une stabilité qui lui ont permis de continuer à servir la communauté de Sherbrooke pendant de nombreuses années. Cependant, face aux défis croissants de l’industrie des médias, même le soutien d’une grande organisation n’a pas suffi pour assurer la survie à long terme du journal.
Sections et sujets couverts
Le journal de Sherbrooke Express proposait un large éventail de sections couvrant divers aspects de la vie à Sherbrooke :
- Actualités Locales : Cette section se concentrait sur les événements communautaires, la politique locale et les questions de sécurité publique. Les lecteurs pouvaient y trouver des informations sur les réunions du conseil municipal, les projets de développement locaux et les initiatives communautaires. Par exemple, un article soulignait le projet innovant d’agriculture urbaine « Les Sherbiculteurs » qui visait à cultiver des légumes sur des terrains résidentiels au cœur de Sherbrooke. On y apprenait également la fermeture temporaire de la bibliothèque Éva-Senécal pour des travaux de réaménagement.
- Faits Divers : Ici, le journal couvrait des incidents locaux insolites ou notables qui suscitaient l’intérêt de la communauté, comme des sauvetages d’animaux inhabituels ou des records météorologiques. Un article rapportait notamment que plus de 450 conducteurs avaient été pris en excès de vitesse en Estrie en une semaine, certains à des vitesses extrêmement élevées.
- Culture : La section culturelle mettait en lumière la scène artistique dynamique de Sherbrooke, avec des articles sur les expositions d’art locales, les productions théâtrales, les concerts et les festivals culturels populaires comme la fête du lac des nations. Justement, le journal annonçait que cet événement phare serait décalé d’une semaine en 2016 pour mieux s’intégrer au calendrier estival. On y apprenait aussi le départ de l’animatrice Valérie Sirois de Rouge FM pour rejoindre Radio-Canada en Estrie comme présentatrice météo.
- Sports : Les amateurs de sport pouvaient suivre les exploits des équipes locales, des ligues de jeunes aux clubs semi-professionnels. Le Sherbrooke Express rendait compte des matchs, des tournois et des athlètes locaux exceptionnels. Un article célébrait la victoire d’étudiants de l’Université de Sherbrooke au Défi Shell Éco-Marathon America avec leur véhicule écoénergétique innovant « La Fendeuse ».
- Communauté : Cette section présentait des profils de personnalités locales et mettait en lumière les initiatives communautaires, célébrant l’esprit de générosité et de solidarité qui définit Sherbrooke. On y trouvait par exemple des conseils sur l’alimentation pour les personnes souffrant de problème de foie, mettant l’accent sur la réduction des glucides à indice glycémique élevé.
Impact sur la communauté
Au cours de son existence, le Sherbrooke Express a joué un rôle crucial dans la promotion d’un sentiment d’identité et de connexion au sein de la communauté de Sherbrooke. En mettant en lumière les problèmes locaux et en célébrant les réalisations de la ville, le journal a contribué à favoriser l’engagement civique et la fierté locale.
Le Sherbrooke Express a également servi de chien de garde, tenant les autorités locales responsables et suscitant des discussions sur des questions importantes. Les reportages d’investigation du journal ont contribué à apporter des changements positifs, comme des améliorations de l’infrastructure ou de la réglementation plus stricte des industries polluantes.
La fermeture du journal Sherbrooke Express
Malgré son rôle valorisé dans la communauté, le journal Sherbrooke Express a dû faire face à des défis croissants dans les années qui ont précédé sa fermeture. Comme de nombreux journaux locaux, il a lutté pour maintenir sa rentabilité face à la baisse des revenus publicitaires et aux changements dans les habitudes de consommation des médias.
À l’ère numérique, de plus en plus de lecteurs se sont tournés vers les sources d’information en ligne, laissant de nombreux journaux traditionnels en difficulté. Malgré les efforts pour s’adapter, notamment en développant sa présence web, le Sherbrooke Express n’a pas pu surmonter les vents contraires financiers.
En 2017, TC Transcontinental a pris la difficile décision de fermer le Sherbrooke Express, ainsi qu’un certain nombre d’autres publications locales au Québec qui connaissaient des difficultés similaires. La perte du Sherbrooke Express a laissé un vide important dans le paysage médiatique de Sherbrooke, soulignant les défis continus auxquels sont confrontés les journaux locaux dans l’environnement médiatique en évolution rapide d’aujourd’hui.